Photographier la surprise de son ombre déformée au sol est une expérience partagée par le plus grand nombre. J’ai développé cette idée en y associant des textes précis, concis, pensés comme un répertoire de « micros événements ».

Des mots simples, des pensées marginales, le rythme de ce projet est celui d’une promenade. D’un sol à l’autre, au fil des saisons, le motif récurrent de la silhouette projetée est une sorte de catalogue du sensible qui concrétise la perception du temps qui passe, qui exprime autant la constance que le tâtonnement d’une vie. Une émotion, sans prévenir, révèle la faille, relie au monde.